Absolut s’affiche

Tous les ans, Absolut confie à un artiste la réalisation d’une oeuvre sur le thème de la pureté. Après Dan Tobin Smith et Riton en 2009 et Paul Graves en 2010, c’est l’artiste allemand Simon Shubert qui livre sa vision. Il prend le mot dans son sens premier en réalisant une affiche uniquement grâce à des pliages et des jeux d’ombre et de lumière. Cette affiche a été disposée dans un abribus avenue de l’Opéra. La structure, dont l’éclairage a entièrement été pensé par l’artiste, permet une vision optimale de l’oeuvre. Cette campagne a été réalisée par l’agence Being.

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Guerilla pour Ray-Ban

Certaines marques et certains concepts semblent nés pour exister dans la rue via du marketing alternatif. Si la majorité d’entre elles n’hésitent pas à décliner leur concept dans la rue, certaines semble oublier la pertinence – en terme d’image – de ce support.
Certes les campagnes de guerilla marketing assurent rarement une excellente visibilité, mais elle permettent pourtant d’amortir les coups de production – souvent dérisoires – par des retombées presse.
Cette brève introduction, plus proche d’un amas de banalités que d’une réelle prise de parti, m’amène à évoquer une initiative de quelques étudiants français. Leur idée part d’un constat simple : la moindre aspérité d’une marque ou d’une campagne peut facilement se transformer en support de communication alternative.
C’est le cas de la campagne Never Hide de Ray-Ban qui a pour ambition affirmée de décomplexer le port de lunettes.
L’idée d’illustration en marketing alternatif est assez proche du street art et en particulier du travail de Poster Boy qui détourne des espaces publicitaires grâce à des découpages et des collages.

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Golden Hook habille Paris

Pour sa première campagne de communication grand public, la marque Golden Hook a vu les choses en grand. Mais avant de décrire la mécanique de l’opération, il me parait primordial de présenter cette très belle marque qui s’est développée autour d’un concept fort et inédit : vendre des bonnets personnalisables entièrement tricotés par des mamies à la retraite.
Afin de promouvoir sa gamme d’écharpes, la marque propose aux parisiens une chasse au trésor ; chaque jour, une statue se voit parée d’une écharpe, des indices sont disséminés via les comptes Facebook et Twitter de Golden Hook, et le premier sur les lieux repart avec le produit à la griffe d’or.
Une mécanique publicitaire maintes fois usitée – et encore très récemment pour la série The Cape à New-York – mais parfaitement fonctionnelle. Ce qui rend cette prise de parole particulièrement remarquable est son couplage avec un plan média en affichage. Le visuel de la campagne présente un QR Code qui – une fois flashé – permet d’accéder à un indice.

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Le serpent se mord la queue

Dans la création publicitaire les idées se recyclent – ça n’est pas Joe La Pompe qui dira le contraire – mais certaines ressemblances sont plus choquantes que les autres. L’actualité de la communication alternative me permet de mettre un coup de projecteur sur cette pratique pour le moins déroutante.
Le film Choc des Titans, réalisé par le français Louis Leterrier, fait sa promotion en habillant intégralement quelques bus des principales villes de France. Cet habillage repose sur la spécificité de Méduse – l’un des personnages clefs du film – à savoir sa chevelure composée de serpents. Les reptiles semblent, grâce à un trompe l’oeil, étreindre le bus. Jusque là l’idée semble excellente et la réalisation est plutôt bonne.
C’était sans compter sur la créativité de l’agence danoise Bates & Werksette qui avait réalisé il y a bientôt un an une campagne similaire afin de promouvoir le zoo de Copenhague. Campagne qui de surcroît est un petit peu mieux réalisée.
Alors, est-ce que les créatifs qui ont réalisé cet habillage pour le Choc des Titans ne sont que de vulgaires pilleurs de tombes ?


source : MarketingAlternatif

Guerillaz

Afin de promouvoir la sortie du nouvel opus du groupe Gorillaz, EMI Belgique, assisté de l’agence Rapid ont imaginé une opération mêlant street art/marketing et participatif.
De nombreux posters des personnages du collectif monté par Damon Albarn – également chanteur du groupe Blur – furent disposés dans les rue de diverses villes belges. Les fans du groupe sont invités à débusquer une de ces oeuvres, puis à se prendre en photo à côté. Parmi toutes les photographies partagées sur le site du groupe, certains gagneront une place pour un des concerts de leur nouvel album Plastic Beach (que je recommande).

Une très belle idée qui me permet de parler de l’opération d’ambush marketing réalisée par Gorillaz à Paris la semaine dernière. Murdoc, alter-ego de Damon Albarn, fût mis en scène à la façon de Nicolas Sarkozy, sur une fausse affiche électorale. Un affichage sauvage excellent mais risqué puisque le groupe risque 450 euros d’amende pour chaque affiche déposée.

source : TheDenverEgotist + Slate