In case of emergency

Afin de promouvoir sa nouvelle gamme hivernale, et principalement son modèle All Star Boots, la marque Converse a imaginé en Angleterre une campagne d’ambient marketing basée sur une utilisation des réseaux sociaux. L’idée, disposer dans des lieux assez difficilement accessibles des chaussures dans une vitrine à casser en cas d’urgence. La mécanique de l’opération est un brin simpliste : les internautes obtiennent des indices grace à la page Facebook et au compte Twitter de la marque, puis doivent localiser les chaussures et se prendre en photo à proximité. Si leur photo est tirée au sort, ils gagnent des places pour le 100 Club.

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Trust in your hand

Craftsman, l’enseigne américaine de bricolage et d’outillage, inaugure une nouvelle accroche centrée sur son consommateur : Trust in your hand.
Destinée à faire changer un comportement, elle joue sur la peur du bricolage, l’enseigne se veut rassurante et confiante en le potentiel de ses clients. Afin d’illustrer cette promesse très consumer centric, la marque fait appel en leur créativité et les invite à mettre en scène cette confiance en l’outil – et par extension en eux – en envoyant une photographie d’eux et de leur outil favori directement sur twitter. C’est le compte @craftsmanclub qui s’occupe de la réception des photos.
Cette mise en scène de la confiance passe également par un billboard XXL quasi révolutionnaire montrant un main revendicatrice armée d’une clef plate.

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Greenpeace part en guerre avec un #

L’information a énormément circulé sur le web depuis un mois : Greenpeace a déclaré la guerre à Nestlé et particulièrement à sa marque fille KitKat.
Je ne vais pas retracer ce combat puisque de nombreux bloggeurs l’ont déjà très bien fait, si vous désirez en savoir plus je vous conseille donc de lire l’article d’OWNI.
Ce qui m’amène à parler de cette lutte c’est une opération que j’ai découvert grâce à un tweet de Cyroul et de Sylvain Paley relayant une information émise par le Twitter officiel de Greenpeace. L’idée géniale qu’a eu Greenpeace est de transmettre en direct les tweets comportant le hashtag #nestle sur un écran géant devant le siège de la firme. L’ONG incite – au travers de ce live tweet – toutes la twittosphère à donner son opinion à la marque Nestlé. Une excellente idée, très impactante et engendrant dors et déjà de nombreuses retombées sur la toile, qui met Nestlé face à son incapacité de gestion du bruit généré sur Internet.
Pour découvrir tous les tweets relayés sur l’écran géant, il suffit de faire un tour sur la page web dédié à l’opération : GreenAction Twitterwall.

Twitter comme carte au trésor

L’agence Johannes Leonardo invite les New-Yorkais à une chasse au trésor participative avec la présence de Twitter en toile de fond. 40 affiches proposant chacune une partie du puzzle sont disposées dans des stations de métro de Manhattan et Brooklyn avec pour simple message #UNDERGROUNDPUZZLE. Cette référence claire à Twitter incite les passants à prendre en photo avec leur téléphone mobile les différentes parties de cette énigme et à les poster sur ce réseau social. C’est donc à la fois sur une volonté communautaire et sur le développement de la mobilité que repose cette campagne.
Afin d’assurer un maximum de bruit et d’aiguiser la curiosité des New-Yorkais à propos de cette campagne, l’agence a également disposé des nombreux stickers faisant référence au hashtag et s’est même permise quelques pochoirs.
Le mystérieux annonceur camouflé derrière cette énigme se dévoilera dans un mois à la fin de la campagne, il subira d’ailleurs très certainement les foudres du MTA – équivalent américain de l’ARPP – puisque l’affiche semble être plus que suggestive.





source : Creativity

Follow le lapin blanc

Pour le lancement de la série Alice, énième adaptation du fameux roman de Lewis Caroll, la chaîne SyFy et son agence de communication Fallon ont imaginé une opération de street marketing intégré avec un volet web particulièrement créatif.
Une action orchestrée de la même façon qu’un comte serait raconté.
Premier volet : mise en place d’un personnage, ici le lapin blanc qui apparaît dans New York grâce à du beamvertising, afin d’inciter le lecteur/récepteur à se plonger dans l’univers de la série. La projection se joue du jargon de twitter et propose, aux new yorkais de suivre – follow – le compte twitter du lapin blanc.
Deuxième volet : l’élément perturbateur ou devrais-je dire les éléments perturbateurs, car ce sont près de trente lapins qui déambulent dans les rues de la capitale économique américaine. Ces mangeurs de carotte, rangés en bataillon et défilant calmement, sont soutenus par une projection murale. De quoi créer le trouble dans l’esprit du lecteur/récepteur, mais surtout lui donner envie d’en savoir plus.
Troisième volet : le récit durant lequel le lecteur/récepteur doit lui-même tourner les pages. Une fois sur le compte twitter dédié à l’opération, il est possible d’accéder au site White Rabbit Inc, puis de suivre le lapin au travers des ses péripéties, pour finalement atterrir sur la page de SyFy dédiée à la série.
Espérons que la conclusion soit à la hauteur de cette campagne qui place la barre très haut.
Ma conclusion : des actions engendrées par la communication très nombreuses et surtout interdépendantes qui ne favorisent pas forcément l’accessibilité au grand public mais qui ont l’avantage de créer avant même le lancement de la série une communauté de fan très solide.

alice-lapins-new-york-fallon-2

Voici le case présenté à Cannes :

source : QuietGlover + Brainstorm9