mBank, une banque polonaise, propose un nouveau service de téléphonie mobile et promet de mettre à mal les tarif de la concurrence en mettant en scène des bûcherons plutôt costauds et surtout munis d’une hache.
Cette hache n’occupe pas une place très importante dans le spot TV, mais elle permet une déclinaison en affichage déformaté et en ambient marketing sur les taxis des villes de Varsovie, Cracovie, Poznan et Lodz.
Rien de très créatif dans cette campagne mais une très belle adaptation aux supports utilisés qui permet une meilleur mémorisation du message.
Pour mettre en avant – logiquement – le pouvoir coupant des lames de cutter Martor Solingen, l’agence allemande Veni Vidi propose une affiche alternatif plutôt bien pensé. Une idée créative qui se rapproche énormément de celle utilisée pour la campagne Super-Max Blades – visible ici – mais dans un cas c’est la lame qui tombe du ciel alors que dans l’autre la lame n’est que le point de chute d’objets aussi divers que des pigeons ou une météorite.
CESVI est une association italienne qui lutte contre le SIDA en fournissant des traitements qui permettent aux mères séropositives de ne pas contaminer leurs enfants. Pour rassembler autour de cette noble cause, l’ONG fait appel à la cible privilégiée qu’est celle des étudiants.
L’idée est de faire rentrer le plus possible de jeunes adultes dans un préservatif géant, ils seront au total 223 à jouer les spermatozoïdes. Ce PR stunt a également déployé un volet web en s’appuyant sur le réseau social Facebook.
Au travers de cet événement, deux objectifs sont atteints : sensibiliser les jeunes (futurs donateurs) et alerter l’opinion publique en réalisant un joli coup de pub.
Pour le lancement de la série Alice, énième adaptation du fameux roman de Lewis Caroll, la chaîne SyFy et son agence de communication Fallon ont imaginé une opération de street marketing intégré avec un volet web particulièrement créatif.
Une action orchestrée de la même façon qu’un comte serait raconté.
Premier volet : mise en place d’un personnage, ici le lapin blanc qui apparaît dans New York grâce à du beamvertising, afin d’inciter le lecteur/récepteur à se plonger dans l’univers de la série. La projection se joue du jargon de twitter et propose, aux new yorkais de suivre – follow – le compte twitter du lapin blanc.
Deuxième volet : l’élément perturbateur ou devrais-je dire les éléments perturbateurs, car ce sont près de trente lapins qui déambulent dans les rues de la capitale économique américaine. Ces mangeurs de carotte, rangés en bataillon et défilant calmement, sont soutenus par une projection murale. De quoi créer le trouble dans l’esprit du lecteur/récepteur, mais surtout lui donner envie d’en savoir plus.
Troisième volet : le récit durant lequel le lecteur/récepteur doit lui-même tourner les pages. Une fois sur le compte twitter dédié à l’opération, il est possible d’accéder au site White Rabbit Inc, puis de suivre le lapin au travers des ses péripéties, pour finalement atterrir sur la page de SyFy dédiée à la série.
Espérons que la conclusion soit à la hauteur de cette campagne qui place la barre très haut.
Ma conclusion : des actions engendrées par la communication très nombreuses et surtout interdépendantes qui ne favorisent pas forcément l’accessibilité au grand public mais qui ont l’avantage de créer avant même le lancement de la série une communauté de fan très solide.
Le sommet de Copenhague 2009 a engendré énormément de créativité publicitaire avant même son ouverture avec par exemple ces sculptures de glaces dévoilées à Pékin en août dernier.
Voici la première opération de PR stunt visible sur les lieux même du sommet. Il s’agit d’un ours polaire sculpté à même la glace de l’Arctique par Mark Coreth afin de sensibiliser et d’éduquer tous les visiteurs de la capitale danoise. La sculpture renferme un squelette d’ours reconstitué qui apparaît au fil du temps et transmet un message encore plus marquant qu’une flaque d’eau béante.
Une vidéo un peu trop longue et partisane à mon goût, mais une belle réalisation et une noble cause a laquelle Panasonic s’associe de façon assez opportune…
Paperplane 
