Paperplane Street, ambient, guérilla marketing and out of home

La fameuse banque d’images Getty Images s’est forgée une excellente notoriété spontanée dans l’univers digital. Afin de recruter de nouveaux clients, le pure player se voit dans l’obligation d’ouvrir son champs de prospection à la vie réelle. L’idée est assez simple mais très intéressante : recréer le filigrane – élément très facilement attribuable à la marque puis qu’il s’agit de son logo – dans la vie réelle.
De nombreux monuments, points de vues et autres lieux touristiques allemands ont ainsi vu apparaître un filigrane géant associé à un message simple : « Toutes les images que vous pouvez imaginer ».
J’apprécie énormément lorsque les marques purement digitales apparaissent dans le monde réel, mais je trouve dommage dans ce cas qu’il s’agisse d’une simple idée créative assez peu engageante – voire gênante – pour les passants.
Une opération d’ambient marketing qui n’est pas sans rappeler celle menée par Darylstock en 2008.

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Greenville Literacy Association organise annuellement une vente de livres dont les bénéfices profitent à l’alphabétisation de la population défavorisée de la ville. Afin de promouvoir cet événement, mais également de rassurer sur le rôle de l’association, l’agence Bounce a imaginé deux dispositifs permettant aux badauds de redécouvrir la lecture. Ainsi, le terme « Literacy » a été mis en scène de manière intrigante au travers d’illusions d’optique. Une idée simple mais qui se veut la parfaite métaphore de ce qu’une personne analphabète ressent lors de son apprentissage.
Une très belle idée assez bien réalisée, même si l’utilisation des lettres en longueur est un peu déjà-vu.

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David Suzuki, présentateur TV mais également écrivain et généticien, semble être l’alter ego intelligent et cultivé de notre détestable Nicolas Hulot. A l’image du français, ce canadien d’origine japonaise a créé sa fondation pour la défense de l’environnement : la Fondation David Suzuki.
Afin de faire connaître le travail de l’association mais également de sensibiliser les habitants de Vancouver à l’urgence de la situation climatique, l’agence Spring a imaginé un ambient marketing pour le moins marquant.
A la manière de la ligne de flottaison d’un navire, les créatifs de l’agence ont recréé le passage de la mer.

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Désireux de promouvoir son pass annuel, le Museum der bildenden Künste de Liepzig a fait appel à l’agence allemande Preuss und Preuss.
L’agence a imaginé une PLV pour le moins créative très clairement inspirée du travail de l’artiste Banksy. A la manière du street artiste anglais qui aime à détourner des oeuvres d’art, les créatifs ont transformé un tableau de Napoléon en un panneau d’information directement intégré au musée.
Un très bon concept qui a engendré une augmentation de 25% des ventes du pass annuel dès le premier mois.

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Afin de promouvoir la sortie prochaine du film Resident Evil Afterlife 3D, l’agence espagnole Bungalow 25 a transformé Madrid en un terrain de jeu à ciel ouvert pour les zombies.
Bouches d’égouts, grilles de métro, jardins publics, tous les lieux pouvant abriter un corps inerte ont ainsi vu jaillir des bras de zombies. Ces bras sont bien entendu associés à un message prévenant de la sortie imminente du nouveau film de Sony Pictures.
Une idée marquante jouant parfaitement sur le principal ressort du film, mais qui semble avoir un lourd passif avec déjà de nombreuses petites soeurs relevées dans un article de Joe La Pompe.
Le nombre croissant de films projetés en 3D va-t-il pousser les majors à toujours plus utiliser la rue et l’approche réaliste du film qu’elle permet ?

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