Crop Circle et marques

L’Homme a toujours éprouvé un désir de reconnaissance des Dieux, habitants métaphoriques des cieux. Pour communiquer avec eux – en effet, il s’agit bien là de communication – représenter d’énormes fresques semblait être une technique viable. Ainsi, les premiers géoglyphes datent de la civilisation Nazca. Ce peuple pré-incaïque habitait dans ce qui est aujourd’hui le sud du Pérou, et leurs gigantesques oeuvres peuvent être interprétées de diverses manières. Une seule chose est sûre, pour réaliser ce type de géoglyphes, il faut appréhender le concept de perspective mais également considérer que le récepteur a la capacité de la voir dans son ensemble.
Entre géoglyphe et agroglyphe, il n’y a qu’un pas. La nuance entre ces deux termes repose simplement sur le support utilisé, la terre en général pour le premier et les champs agricoles pour le second. Entre temps, ce qui était considéré comme un moyen de communication utilisé par les Hommes pour échanger avec une présence divine est devenu – dans la pensée de certains ufologues – un support de communication utilisé par cette présence supérieure afin de s’adresser directement aux Hommes.
Il a fallut que des artistes de Land art mais également que des marques se prêtent à ce type de réalisations pour que ces crop circle deviennent finalement un outils de communication construit par les Hommes et pour les Hommes. Bien entendu ce changement n’aurait été possible sans l’avancée technologique et le développement de notre capacité à accéder aisément à un plan de la Terre.
De nombreuses marques se sont donc prêtées au jeu, la première semble être FireFox qui a mis en scène son logo dans un champs de l’Oregon. Puis est venu l’heure du Colonel Sanders, et de sa volonté d’imposer KFC au monde entier. Et finalement très récemment c’est un parti politique hollandais, le PvdD, qui a battu le record de la plus grande publicité du monde.
Entre volonté d’attirer l’attention des Dieux et envie de diffuser une image de puissance, la limite est faible.

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Marketing expérientiel en cinéma

Afin de mettre en avant la multitude de chaînes de TV accessibles à bord de ses avions, Emirates et son agence Leo Burnett Brésil ont imaginé une campagne cinéma certainement très efficace. L’idée est de transformer la salle obscure en un avion de la compagnie grâce à des projecteurs recréant l’ambiance zen et aseptisée d’un vol à bord d’Emirates Airways.
Une opération de marketing expérientiel qui n’est pas une première puisqu’en avril dernier, la compagnie SilkAir avait déjà proposé une expérience similaire aux singapouriens, opération visible ici.
Une salle de cinéma semble être l’endroit rêvé pour mettre en avant les services d’une compagnie aérienne : le spectateurs est dans une posture d’écoute parfaite et donc très réceptif au discours de la marque et à l’expérience qu’elle lui propose de vivre.
Pour découvrir d’autres exemples de communication en cinéma c’est ici, ici et ici.

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source : Denver Egotist + Adivertido + Flickr